Les Legendes de Kaamelott
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Les Legendes de Kaamelott

forum rp sur kaamelott
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

 

 BG de l'Empire du Nord.

Aller en bas 
AuteurMessage
Meridion




Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 11/03/2006

BG de l'Empire du  Nord. Empty
MessageSujet: BG de l'Empire du Nord.   BG de l'Empire du  Nord. EmptyDim 12 Mar à 4:31

Par Empire du Nord il faut comprendre l'Empire ayant pour capitale Goddard et comme territoire les terres du nord, en partant de l'Imperial Tomb à l'est, jusqu'à Rune, la cité faisant aussi parti de l'Empire.
Comme dit je vais vous poster le BG de l'Empire via la biographie du Premier Empereur écrite par des historiens.
Elle comprend plusieurs chapitres, lesquels sont encore en rédaction, aussi je vous prierai de ne pas poster sur ce topic afin de laisser la lecture le plus claire possible.
Revenir en haut Aller en bas
Meridion




Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 11/03/2006

BG de l'Empire du  Nord. Empty
MessageSujet: Re: BG de l'Empire du Nord.   BG de l'Empire du  Nord. EmptyDim 12 Mar à 4:32

Chroniques Impériales.

Cléon Premier, le Fondateur de l’Empire. Il y a à première vue peu de détails sur sa vie. Pourtant nombre d’historiens se sont penchés sur la question et ont pu rassembler récits, bouche à oreille et légendes en un ensemble assez structuré. Il faut savoir que les historiens n’ont couché sur papier que ce dont ils étaient sûrs, en cas d’abondance de détails n’y voyez donc pas une quelconque mystification, mais le résultat de recherches s’étendant sur des siècles.

Chapitre Premier : Genèse

Il y a environ (à déterminer) ans, un riche marchand décida de faire bâtir un hameau au nord d’Aden, son emplacement au croisement des routes du nord en fit rapidement un village très fréquenté. Dix années plus tard naquit son fils, Cléon. En tant que fils du Maire, il eut une enfance heureuse au sein du village qui serait sien un jour.
Les années passèrent et un après midi, l’année de ses quatorze ans il lui prit l’envie d’aller se balader à l’ouest du village, ce qu’il fit immédiatement. Cléon marchait tranquillement dans la forêt lorsqu’il tomba nez à nez avec un buffle qui le fixait en grattant le sol de son sabot tout en soufflant bruyamment. Pris en défaut, le jeune garçon ne du son salut qu’à l’intervention d’un homme. Celui-ci était de grande taille, en armure légère et avoir le port martial d’un guerrier aguerri. Il se prénommait Goddard et était le chef d’un clan de guerrier vivant dans les alentours du village. Cléon qui s’était reproché son manque d’entraînement martial demanda à Goddard de le prendre sous son aile pour lui enseigner l’art du combat, afin qu’il puisse défendre le village. Goddard décida alors de donner une épreuve à Cléon afin de déterminer si il méritait où non de recevoir son entraînement : il devrait aller chasser le Dahu dans une foret au sud ouest, où s’étend désormais le camp silenos.

Cléon se dirigea donc vers l’ouest et arriva dans la forêt à la tombée de la nuit et guetta le Dahu. C’est alors qu’après avoir cherché dans tous les recoins conseillés par Goddard qu’il aperçut le Dahu, une sorte de lièvre possédant une fourrure noire, tachetée de rouge. Aussi surpris que le Dahu, Cléon reprit ses esprits et se jeta dessus, ratant le lièvre de peu, celui-ci détalant plus profondément au sein de la forêt. Cléon se mit à avancer dans la direction qu’avait emprunté le Dahu lorsqu’il se rendit compte qu’il était seul, il était d’ailleurs étonné qu’une telle pensée lui traverse l’esprit, il était logique qu’il soit seul ! Et pourtant… Il comprit ce qui le troublait, il n’y avait aucun bruit, aucun prédateur nocturne, sa seule compagne était la mort, présente partout autour de lui. Affamé il poursuivit son chemin, imaginant le Dahu en train de rôtir, ses pensées le quittant alors qu’il aperçut un campement. Il nota que le feu de camp était éteint et que la toile des deux tentes était haillon. Craignant d’être tombé sur un campement d’orcs, il se montra prudent et examina consciencieusement les alentours. Peu rassuré, il s’avança doucement vers les tentes et examina l’intérieur de la première…rien à part de vieux vêtements humides et puants. Il décida de fouiller la seconde, écartant nonchalamment la toile certain du néant qu’il trouverait, et pourtant… ses yeux s’écartillèrent et ses lèvres formèrent un « Oh » silencieux. Au sol se trouvait un cadavre en putréfaction dont l’odeur aurait faire rendre son dîner à Cléon si celui-ci avait dîné… Il examina alors le cadavre, frissonnant et retenant sa respiration. Une épée était au flanc de l’homme et il était vêtu d’une armure de cuir fort abîmée, il devait être chasseur, et surtout mort depuis trois mois. Conscient qu’il ne trouverait rien ne pouvant l’aider dans sa quête il s’apprêta à sortir lorsqu’il s’immobilisa au seuil de la tente, s’interrogeant sur l’éventuelle position de l’autre chasseur et sur la cause de la mort du premier. Son esprit divagant, le garçon ne se rendit pas compte de la masse qui s’élevait derrière lui, ce n’est que lorsqu’il entendit un râle qu’il se retourne, alors que des mains décomposées se refermaient sur ses épaules. Cléon enserra la poignée de l’épée du mort alors que celui-ci le soulevait pour goûter à sa jeune chair. Il parvient à poser ses pieds contre le torse du cadavre et avec une forte impulsion échappa la mortelle étreinte, le zombie titubant en arrière en poussant un râle. Cléon vola en arrière, ne lâchant pas l’épée afin de la dégainer. Sonné par le contact violent du sol, il roula en arrière au moment où le mort vivant se jetait sur lui, ce dernier s’écroulant au sol emporté par son élan. Le garçon se releva et enfonça vigoureusement la lame de l’épée au niveau des cervicales pour faire connaître au zombie une seconde mort.

Il eut à peine le temps de reprendre son souffle que déjà des bruits de pas étouffés se firent entendre à l’extérieur, où Cléon se précipita tombant nez à nez avec le second chasseur dont les lèvres rongées laissaient apparaître une dentition affreuse qui ajoutée au nez en décomposition et aux yeux gris gonflés de pus plongea le jeune homme dans un effroi total. Il fit volte face et courut doit devant lui, alternant course et marche rapide au milieu des râles des morts vivants. Il s’arrêta enfin devant une grotte dans laquelle il entra après avoir vérifié qu’aucun mort vivant ne le bloquerait à l’intérieur. Il avança dans la grotte jusqu’à se trouver face au cadavre d’un garçon devant avoir son âge. Celui-ci tenait une épée dans sa main et après examen semblait être mort suite à ses blessures et à l’épuisement. Il n’avait pas l’air d’être mort depuis longtemps, une semaine tout au plus ceci expliquant peut-être pourquoi le cadavre ne s’était pas relevé. Les yeux de Cléon se posèrent sur la lame de l’épée sur laquelle il lut « A mon fils. Goddard. » C’est ainsi qu’il compris pourquoi Goddard lui avait confié cette quête, il savait que son fils était mort et devant la détermination de Cléon, il avait décidé de lui donner une chance. Un choix s’offrit à lui : soit il continuait sa recherche du Dahu soit il ramenait le corps, la seconde option le faisant échouer. Il décida de ramener le corps à Goddard. Mais avant il entreprit de fouiller le sac du mort et y trouva un peu de pain rassit et une sorte de pâte de fruit, il engloutit les deux et rassembla les affaires de manière à pouvoir partir en hâte. Il s’autorisa ensuite un petit moment de repos et s’engagea sur le chemin du retour, qu’il pu trouver assez facilement grâce à son bon sens de l’orientation. Avançant prudemment il pu éviter les morts peuplant la forêt et avait parcouru la quasi-totalité du chemin lorsque les premiers rayons de soleil se montrèrent. Quelques mètres avant la sortie de la forêt il tomba nez à nez avec le Dahu :
« Tient donc, te voilà sale bête, j’ai le plaisir de t’annoncer que ton heure n’est pas venue, je reviendrai dans quelques années et à ce moment là nous irons à la rencontre de notre destin. »
Cléon reprit son chemin tandis que le Dahu le regardait partir avant de s’enfoncer dans les fourrés.

Lorsque le jeune homme arriva au camp des guerriers, il vit que certains hommes avaient débuté leur entraînement, ils arrêtèrent leurs activités et le regardèrent s’avancer vers eux, celui-ci adoptant un port altier malgré le cadavre sur son dos. Une fois arrivé face à eux, il leur adressa un sourire et s’écroula d’épuisement.
Lorsque Cléon reprit conscience, sa mère était penchée au dessus de lui, et son père discutait avec Goddard. Alors qu’on lui amena de quoi calmer sa faim, Goddard et son père lui expliquèrent qu’il avait été décidé que durant trois jours par semaine il lui serait enseigné les « choses de l’esprit » auprès de son père tandis que les quatre autres jours seraient consacrés aux armes en compagnie des guerriers de Goddard. Son père et sa mère sortirent alors, le laissant avec Goddard, celui-ci prenant la parole après un moment d’hésitation :
« Cléon, ce que tu as fais est remarquable, tu as su faire passer ta fierté personnelle en second en me ramenant le corps de mon fils. Je te félicite Cléon, et comme promis je t’apprendrais mes secrets pour que tu puisses défendre tes gens plus tard, lorsque tu seras devenu un dirigeant, car tu le deviendras, une grande destinée sera tienne. »
Goddard sortit de la pièce et Cléon s’effondra sur son oreiller et rêva de cet étrange Dahu.
Revenir en haut Aller en bas
Meridion




Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 11/03/2006

BG de l'Empire du  Nord. Empty
MessageSujet: Re: BG de l'Empire du Nord.   BG de l'Empire du  Nord. EmptyJeu 16 Mar à 2:54

Chapitre Second : La Croisée des chemins

Cinq années passèrent durant lesquelles advinrent des changements. Le village qui avait gardé le simple nom de « Le Hameau » était devenu une petite ville rebaptisée Libria. La ville possédait une petite milice, celle-ci n’ayant que peu de travail en cette ville calme. Depuis sa fondation, Libria n’avait été la scène d’aucun meurtre ni pillage, ceci allait toucher à sa fin.

La porte de la caserne s’ouvrit doucement et Cléon en sortit, une cape de fourrure blanche sur ses épaules. Il avait a présent dix-neuf ans et suivre assidûment l’entraînement de Goddard avait fait de lui un combattant aguerri. Cléon fit quelques pas dans le froid matinal puis se figea, balayant les alentours de son regard émeraude et sans plus attendre se dirigea vers les écuries, enfourcha sa monture et partit pour le camp de Goddard au galop.
« Mais c’est impossible !
- Cela est pourtant la vérité Goddard.
- Comment ont-ils pu parcourir une si longue distance en si peu de temps ?! »
Les guerriers autour d’eux étaient moins surpris que Goddard.
- Comment ils ont fait, cela est simple à déterminer, ils sont des barbares pressés d’en découdre et de rapporter des vivres à leur tribu où la famine fait rage cet hiver. Qu’ils arrivent demain où dans trois jours cela ne changera rien. »

Une tribu de barbare vivant au nord-ouest dans les montagnes avait été victime du froid de l’hiver qui avait piégé bien des cités et villages. La horde avait été aperçue par deux éclaireurs qui avaient estimé le cheminement à cinq et non trois jours avec le nombre d’hommes présents et l’absence de monture.
« Peut-on savoir si tu as une idée Cléon ? dit l’un des guerriers derrière celui-ci.
- Hé bien, je m’en tiens au plan initial, j’ai donc envoyé des émissaires à Rune afin qu’ils dépêchant leurs troupes pour nous épauler.
- Crois-tu qu’ils accepteront de nous aider ? toujours le même guerrier.
- Oui Steiner, il se trouve que Libria est le seul endroit où peuvent s’arrêter les marchands. De plus nous assurons la sécurité des routes commerciales, sans nous le terme commerce devient une chimère sur ces terres. Deux marchands sur cinq survivraient, un seul aurait encore quelques marchandises. »
Un sourire en coin se profila sur ses lèvres.
Goddard prit la parole :
« Où les stopperons-nous ?
- Selon Béjart et Michaello, la meilleure position est la sortie d’un défilé qu’ils devront emprunter pour se rendre à Libria, ils proposent de placer des archers dans les hauteurs, ce que nous ferons. Il est certain qu’en temps normal ils auraient pris en compte le facteur diversion et nous aurions surveillé d’autres accès, seulement les barbares sont affamés et ne feront aucune réflexion. Les archers seront dissimulés dans les hauteurs, le reste des troupes attendra ouvertement la horde pour exciter leur instinct de combattant et ils se précipiteront droit sur nous. »


Comme prévu le gouverneur de Rune envoya ses troupes, auxquelles furent donnés les ordres de mission.
Le lendemain, Cléon, les miliciens, les guerriers de Goddard et les troupes de Rune étaient alignés à la sortie du défilé. Cléon s’adressa au Capitaine des archers qui n’avait pas encore rejoint ses hommes :
« Excusez moi sire ?
- Capitaine Boric de l’unité Zéphyr des archers de Rune, monsieur.
- Bien Capitaine, je voulais simplement m’assurer que vous ne tirerez de flèches que lorsque les barbares seront à mi-chemin, le faire lorsqu’ils seront prêts de nous sera trop dangereux avec les courants d’air du défilé. Le faire trop tôt leur permettra de rebrousser chemin. Vous l’aviez compris n’est-ce pas Capitaine.
- Je n… Oui monsieur, absolument. Je vais prendre les dispositions nécessaires. »

Cléon souriait alors que le Capitaine s’éloignait, il avait pu sauver les troupes du défilé des flèches perdues tout en donnant au Capitaine l’occasion de montrer son génie à ses hommes.

Une heure plus tard un archer vint signaler que la horde s’était engagée dans le défilé, celle-ci serait à portée de vue après avoir franchi la courbe du défilé. Trente minutes plus tard les deux armées étaient face à face, séparées par quelques centaines de mètres. Le chef de la horde fut surpris puis accepta l’idée du massacre avec ravissement ordonnant la charge. Alors qu’ils avaient parcouru la moitié de la distance les archères se révélèrent et les flèches volèrent. Vexé d’avoir pu se faire avoir pas un piège aussi grossier le chef barbare chargea avec rage et fut sur Cléon quelques instants plus tard, celui-ci ayant a peine eut le temps de lever son bouclier tandis que le premier coup de hache s’abattait sur lui, suivi d’autres qu’il pu esquiver ou dévier. Lorsque Cléon pu porter son premier coup, il remarqua que la bataille faisait rage autour d’eux, les barbares étaient féroces et Cléon se promit de remercier les archers d’avoir pu en tuer autant avant le choc frontal. Face à lui, le chef barbare sur le visage duquel apparaissait une sorte d’extase para tous les coups portés par Cléon avec une facilité déconcertante. Cela n’étonna pas Cléon, lui portait une armure de plaques, le barbare une simple armure de cuir. Cléon envoya un revers de bouclier au niveau du visage du barbare alors que sa lame partait vers les jambes, le sauvage pu esquiver le bouclier, mais l’épée de Cléon parvint à ouvrir une entaille dans sa cuisse. Hurlant de rage il abattit sa hache sur le bouclier qui fut pulvérisé par le choc. Le bras gauche engourdi, Cléon recula pour observer la posture de son adversaire. Il retira son gantelet gauche et le jeta au visage du barbare, celui-ci répondant à la raillerie par un puissant coup de hache que Cléon pu éviter en portant un coup au flanc gauche de son adversaire. Dans un long râle il tituba sur la droite alors que Cléon, tenant son épée à deux mains la précipita sur la manche de la hache, le coupant en deux. Dans le même mouvement Cléon frappa le mollet du barbare qui tomba à genoux et d’un dernier revers le décapita. Un barbare beugla alors et les autres arrêtèrent le combat.

Cléon regardait la scène perplexe, les barbares s’avancèrent vers lui et posèrent un genou à terre. Le plus proche prit la parole :
« Notre coutume veut que le combattant parvenant à tuer notre chef deviennent notre nouveau dirigeant, ainsi nous vous jurons fidélité. »
Avant que Cléon n’ait pu prononcer la moindre parole les barbares avaient rangé leurs armes et entamèrent des chants. Après quelques minutes de réflexion il se décida et ordonna aux barbares d’aller chercher leurs proches et de détruire leur camp, ceux-ci partirent dans les montagnes afin d’exécuter la volonté de leur nouveau chef.
Après que Cléon eut finit de les remercier, les troupes de Rune retournèrent au sein de leur cité. Les libriens se mirent à leur tour en route et regagnèrent Libria en peu de temps. Ce fut sous les acclamations des habitants de Libria que les soldats entrèrent dans la ville, Cléon se dirigeant sans perdre une seconde vers la demeure de ses parents. Lorsqu’il passa la porte il se trouva face à un spectacle horrifiant, son père était pendu, sa mère égorgée.
Il se laissa tomber à genoux, tandis qu’à des kilomètres de cela un homme recevait le rapport de ses assassins en riant.


Dernière édition par le Mar 25 Avr à 16:10, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Meridion




Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 11/03/2006

BG de l'Empire du  Nord. Empty
MessageSujet: Re: BG de l'Empire du Nord.   BG de l'Empire du  Nord. EmptyMar 25 Avr à 14:23

Chapitre Troisième : Vis Justiciae

Durant trois années Cléon avait tout mis en œuvre pour doter Libria d’une organisation sans faille. Le campement des guerriers de Goddard avait été démentelé, ceux-ci vivant désormais à Libria. La milice avait été dissoute tandis que l’Arbitès avait été créé, celui-ci regroupant les anciens miliciens, les guerrier de Goddard et les barbares qui avaient décidé de suivre Cléon, qui contrairement aux craintes de ce dernier s’étaient merveilleusement bien adapté à la vie dans une société ordonnée. Grâce à un entraînement et à une discipline sans faille, l’Arbitès était une force crainte et respectée qui permit à Libria de ne pas subir la volonté expansionniste de certaines cités. L’économat y fut pour beaucoup dans le renom de l’Arbitès, cette institution équipant les soldats avec un équipement de grande qualité et ce, dans les délais requis.

Cléon sortit de la mairie, l’ancienne demeure familiale étant devenue sienne suite au meurtre de ses parents, regarda satisfait les remparts en construction puis se dirigea sur la place où la totalité des forces de l’Arbitès ainsi que les civils étaient rassemblés. Les membres de l’administration le conduirent sur la tribune où l’attendait Goddard, le Commandeur de l’Arbitès, ils échangèrent quelques mots puis le Maire s’assit. Goddard fit un signe aux officiers et la représentation militaire débuta, pendant deux heures Cléon assista à des représentations ainsi que des démonstrations réalisées par sa glorieuse armée. Lorsque la représentation toucha à sa fin, il se leva et vint se poster face au lutrin, posant ses mains de chaque coté de celui-ci. Ces hommes et ces femmes… dans quelques instants il les enverrait se battre, certes ils s’étaient tous entraînés dans une optique de perfection physique et morale pendant des années, mais à présent ils ne se contenteraient plus d’anéantir des ogres et autres brigands. Après avoir prit une grande inspiration, Cléon prit la parole.
« Peuple de Libria, Membres de l’Arbitès,
Lors de la mort de mon prédécesseur il y a trois ans, la ville était en pleine expansion, lors de mon discours d’investiture je vous avais assuré ma volonté de faire perdurer cela, et voici où nous en sommes aujourd’hui. »

Il embrassa la cité d’un large geste de bras.
« La chétive ville est devenue une jeune cité, dotée d’une organisation sans faille ! Et ceci ne s’arrêtera pas demain, regardez ces travaux épiques menés par les plus grands maçons et destinés à doter la cité d’une défense invulnérable ! »
Il s’inclina respectueusement à l’adresse des maçons.
« Cependant, les ténèbres tentent de ruiner cette réussite ceci n’est guère un secret, des tribus arrivent par le nord et l’est, il s’agit de barbares ou encore de monstruosités dont l’objectif est détruire l’ordre que nous avons pu instaurer en ces terres. Ils veulent détruire nos foyers, ravir nos biens, nos familles ! Les laisserons nous faire ? Non ! Nous allons leur montrer la volonté de fer qui est celle des habitants de Libria ! »
Les membres de l’Arbitès prirent alors la parole comme un seul homme :
« Les ennemis de Libria craignent nombre de choses. Ils craignent la découverte, la défaite, le désespoir, la mort. Mais ils craignent une chose par-dessus tout. Ils craignent les foudres de l’Arbitès ! »
Cléon tout comme les habitants de la cité regardait les membres de l’Arbitès avec fierté, il les regarda longuement puis reprit la parole :
« Les compagnies recevront dès demain leurs ordres d’affectation, la guerre aura lieu sur tous les fronts, ainsi chaque action devra être orchestrée de façon à en permettre dix autres ! Pour chaque mort dans nos rangs nous en ferons des dizaines d’autres en face ! »
Cléon leva le poing tandis que des litanies de combat s’élevaient de l’assemblée des soldats puis en levant les deux mains vers le ciel.
« Allez soldats ! Soyez le glaive de la loi et apportez l’ordre et la colère du peuple de Libria aux envahisseurs ! »
Cléon s’inclina à l’adresse de l’Arbitès et de la foule puis tourna les talons rejoignant ses conseillers et Goddard tandis que les compagnies de l’Arbitès se séparaient, les sections des compagnies se séparant ensuite à leur tour.
Alors que la vie reprenait son cours dans la cité, Cléon et ses conseillers supervisaient les derniers préparatifs.

Comme l’annonça le discours, les compagnies partirent le lendemain et la guerre eut lieu pendant deux années, des mois s’écoulant parfois avant que les envahisseurs ne lancent des offensives dévastatrices qui auraient ébranlé n’importe quelle armée cependant l’Arbitès contra tous les assauts grâce à sa détermination. Cléon participa lui aussi à de nombreuses batailles mais réussit tout de même à administrer Libria. Lorsque la fin de la campagne fut officiellement déclarée, tous les envahisseurs ayant été exterminés ou mis en déroute, l’Arbitès retourna enfin à Libria.
Revenir en haut Aller en bas
Meridion




Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 11/03/2006

BG de l'Empire du  Nord. Empty
MessageSujet: Re: BG de l'Empire du Nord.   BG de l'Empire du  Nord. EmptySam 10 Juin à 12:13

Chapitre 4 : Si vis Pacem para Bellum

Libria, un mois après la cessation des Guerres Barbares, tard dans la nuit. Un cavalier pénètre dans la ville et se dirige vers la mairie au galop, la silhouette encapuchonnée descend de sa monture et pénètre dans le bâtiment. Se hâtant, l’individu reste coi en entrant dans le bureau du maire, il s’attendait à y voir une seule personne, pas une dizaine en train de régler une affaire administrative que Cléon avait décrété de la première importance.
Lorsqu’il vit l’individu entrer, Cléon se leva et invita les conseillers à poursuivre tandis qu’il sortait en compagnie de Goddard et de la silhouette. Ils entrèrent dans un cabinet privé et la silhouette rejeta sa capuche en arrière, la capuche tombante laissa apparaître un visage d'exception, entouré de cheveux noires coupés mi-longs jusqu'à sa fine mâchoire; un nez légèrement en trompette, dont le bout, malgré le teint diaphane de la jeune femme, était légèrement rosé par le froid. On ne voyait qu'un oeil car elle possédait une large mèche devant le gauche, un oeil marron noisette parfait, ses lèvres peintes en noire, Pour rester Discrète probablement; une odeur de cerise mêlée à la fraise, un air sur d'elle-même puis enfin un sourire satisfait...
« -Bonsoir Diana, avez-vous fait bon voyage ?
-Un peu long, mais sans encombre aucune.
-Parfait, avez vous enfin les résultats ?
-Ce que je cherche, je l'obtiens toujours Monsieur le Maire.
-Et qu'avez vous découvert ?
-Vous vouliez le nom du commanditeur du meurtre odieux de vos parents, je vous laisse le découvrir par vous-même ; elle tendit un rapport dans une lettre qu'elle sortit de sa cape.
-Cléon lut le rapport ; Tient donc, la Gouverneur de Rune... je ne suis pas surpris bien que légèrement désappointé, il était normal qu'il soit jaloux de la prospérité de Libria, mais de là à tuer...
- ...Il faut croire que lorsque la raison d'Etat l'exige, les Samaritains se sentent d'humeurs à comploter.
-Certes, mais ces samaritains n'échapperont pas à la loi, ils vont être jugés pour ce qu'ils ont fait. D'autres personnes sont-elles impliquées ?
-Oui, il y'en a d'autre, ses conseillers qui lui ont suggéré l'idée bien entendu, on pourrait noter quelques petits seigneurs de campagnes, mais le meurtre lui-même a été commis par des gens plus habitués de ce genre de travaux.
-Evidemment, ils seront tous jugés.
-Je doute que ces gens acceptent de subir un jugement si vous ne venez les chercher chez eux...
-Nous verrons. »


Un mois passa et une délégation fut envoyée à Rune, laquelle était porteuse d’un message du Maire de Libria, adressé au gouverneur de Rune et à ses conseillers. Le gouverneur Sebastian lisait la missive à haute voix sous les yeux des gardes et des membres de l’administration :
« Cet idiot met une liste de nom et demande que les dites personnes soient jugées ! Et ce le plus naturellement du Monde, il est naïf… »
Des rires s’élevèrent parmi les personnes présentes.
« Nous allons renvoyer la délégation en demandant quelle sorte de procès sera mené contre les accusés, et surtout, quelles sont leurs preuves. »
Et c’est ce qu’il fut fait, la délégation rapportant la réponse à Libria.
Cléon et ses conseillers choisirent alors quelques preuves parmi le nombre qui avait été accumulé durant trois années. Le gouverneur de Rune, conscient que de telles preuves auraient raison de lui et des personnes impliquées décida de gagner du temps afin de pouvoir réfléchir, il demanda alors à Libria quelles peines risqueraient de recevoir les coupables ainsi que des informations relatives au procès. Puis, il créa des contre arguments pour réfuter les preuves, ceci durant quatre mois. Libria commençait à perdre patience, aussi la pression se fit plus intense, l’administration demanda alors de nouvelles preuves et Cléon en envoya à nouveau quelques unes.
Sebastian réitéra la manœuvre des contre arguments, montant la population de Rune contre Libria à l’aide d’une intense propagande. Ceci dura deux mois, à l’échéance desquels il avait fini de mettre en place ce qu’il avait prévu six mois auparavant, le renforcement de l’armée de Rune. C’est ainsi que Sebastian se retrouvait, fier, devant une armée imposante, réunie à l’extérieur de Rune, il prit enfin la parole d’une voix tremblante, due à l’excitation.
« Soldats ! Il y a maintenant six mois, Libria a accusé les dirigeants de cette cité de crimes odieux ! Par cette accusation ils insultent notre cité, ses habitants et la mémoire de nos ancêtres ! Mais nous sommes prêt à leur faire payer cette injustice ! Dès demain nous allons marcher sur leur cité avant qu’ils n’inventent d’autres mensonges pour nous nuire ! »
Une clameur générale se fit entendre et dès le lendemain les soldats se mirent en marche. Parmi eux se trouvait Boric, Capitaine de l’unité Zéphyr des archers de Rune en compagnie de ses hommes, ils avaient combattu aux côtés de Cléon des années plus tôt, et ils savaient que Cléon ne mentait pas, il avait son honneur et sa fierté, le Gouverneur quant à lui était un menteur et un lâche. Mais pour l’instant ils se contentaient de suivre la longue colonne humaine qui quittait Rune.
L’humeur générale des troupes de Rune était bonne, les soldats étaient heureux de pouvoir surprendre Libria et son fameux Arbites, la gloire leur reviendrait et les richesses aussi. Leur avancée se poursuivit jusqu’au défilé d’Antonia futur Passe du Diable. L’armée avança rapidement, l’idée de marcher sur Libria dans peu de temps leur donnant une vigueur nouvelle, mais à la sortie du défilé, l’Arbites les attendait.
Ils virent trop tard que des archers étaient en embuscade sur les hauteurs du défilé, ils n’avaient aucune chance de retraite.
Goddard, Sénéchal de l’Arbites s’avança alors, ce que fit aussi le général de l’armée de Rune. Goddard prit alors la parole :
« Salutations général, il semblerait que vous n’ayez pas fait preuve d’une très grande prudence. Ceci est même qualifiable d’idiotie. Cependant si vous acceptez la rémission, vous serez simplement désarmés et fait prisonniers, vous serez relâchés lorsque nous aurons fini de régler cette affaire. En cas de refus nous devrons vous désarmer par la force, et je doute que vous acceptiez de sacrifier un nombre important de vos soldats en réponse à votre erreur. »
Le général regarda autour de lui, il avait en face, les unités de contact de l’Arbites, et en hauteur les unités de tir, il y avait aussi des mages de combat ainsi que des hospitaliers impériaux, il jeta son arme à terre, conscient que la victoire était impossible. Ses hommes l’imitèrent. Un camp de prisonnier fut rapidement aménagé au sein du défilé et lorsque Cléon arriva, une partie de l’Arbites l’accompagna à Rune, tandis que l’autre protégeait le camp et Libria.

Cléon trouva la porte fermée lorsqu’il arriva à Rune. Le gouverneur Sebastian ayant envoyé la majorité de ses troupes à Libria arma à la hâte les civils qui reçurent l’ordre d’assurer la garde de la cité.
L’Arbites n’eut aucun à mal à enfoncer les portes et investit Rune, aucun mal n’ayant été fait aux civils qui furent désarmés ou assommés. Les seules pertes furent cinq soldats de l’armée régulière de Rune et deux Armigeri de Libria. Cléon pénétra dans le bureau du gouverneur en compagnie de Goddard tandis que les troupes mettaient hors d’état de nuire les gardes. Sebastian et ses fidèles conseiller étaient présents.
« Bien, il me semble que tout est fini à présent, Gouverneur Sebastian.
-Il semblerait jeune homme, cependant vous n’avez aucune preuve mise à part celles que vous avez déjà avancé.
-Figurez vous Gouverneur qu’il nous reste encore suffisamment de preuves pour nous assurer que justice sera faite. »

Cléon énonça alors certaines autres preuves, tandis que Sebastian devenait de plus en plus blanc.
« Assez ! » Hurla t-il en saisissant une petite arbalète dissimulée sous son bureau et tira dans la direction de Cléon. Cependant, Goddard parvient à anticiper et se mit entre Cléon et Sebastian, le carreau se logeant dans son cœur.
Pendant que les soldats de l’Arbites se ruaient sur les personnages présents dans la salle pour empêcher d’autres tentatives de résistance, Goddard mourut dans les bras de Cléon.

Le soir même, Cléon se tenait sur ce qui deviendrait plus tard la place du temple, pour l’heure une terrasse aménagée à même la roche vierge de toute construction.
Face à lui se trouvait la dépouille de Goddard, et au-delà de la dépouille se trouvaient les membres de l’Arbites qui n’étaient pas en service, ainsi que les proches du brave guerrier.
Cléon annonça alors :
« Goddard ne souhaitait pas que je fasse de discours, il voulait que sa mort reste anonyme, pourtant je me dois d’honorer sa mémoire. Mais je ne m’opposerai pas à sa volonté, ainsi je compte l’honorer en donnant son nom à Libria, qui devient dès aujourd’hui Goddard. A présent je vous laisse vous avancer un à un afin de lui adresser vos dernières paroles. »
Il se mit en retrait, et suite au passage des soldats, le feu fut mis au petit autel comme l’avait demandé Goddard.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





BG de l'Empire du  Nord. Empty
MessageSujet: Re: BG de l'Empire du Nord.   BG de l'Empire du  Nord. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
BG de l'Empire du Nord.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Legendes de Kaamelott :: Les Humains-
Sauter vers: